Les Arts Martiaux de Touraine participeront au salon du Japan Tours Festival qui aura lieu les vendredi 28, samedi 29 février et dimanche 1er mars 2020 au Parc des Expositions de TOURS. Notre stand est le 210, Hall B.
Nous réciterons le samedi des haïkus et des proverbes japonais de 12 heures 30 à 13 heures sur la scène de l’Espace Tradition Japonaise.
Nous ferons des démonstrations et une initiation à la self-défense dans l’Arène de Combat placée dans le Grand Hall le vendredi de 18 heures à 19 heures, le samedi de 18 heures 30 à 19 heures 30 et le dimanche de 12 heures 30 à 13 heures 30.
Japan Tours Festival : https://www.japantoursfestival.com/
Bienvenue,
Je remercie nos amis japonais, tous ceux qui vont réciter des poèmes, Madame Catherine HOGNON, Monsieur Alexandre SZTARGOTT, la Ville de Tours, les associations des Arts Martiaux de Touraine, des Arts Martiaux Larichois et du Ballan Judo Club et vous qui nous faites l’honneur de venir nous écouter. J’ai une pensée particulière pour Maître Châu PHAN TOAN qui vient de fêter ses 70 printemps.
La poésie est une quête. On est à la fois le chemin et sur le chemin. Il y a parfois des obstacles qui nous empêchent de passer. Alors, c’est le combat pour la vie. On lutte pour s’écarter de l’obscurantisme, de l’intolérance. On apprend à laisser passer la lumière. Cette lumière c’est le travail de l’éclairage de l’ombre, de la révélation des nuances. C’est la convergence des réalités, la subtilité de l’imagination, le graal des chevaliers ou la fulgurance des poèmes écrits par celui qui va donner sa vie pour sa famille, sa patrie, l’humanité.
Choisir la poésie : c’est choisir les étoiles, l’espace infini de l’amour, le sacré qui se révèle en chacun. Pour d’autres : c’est apprendre à mourir, à choisir l’impossible, à se libérer du connu. Écrire un haïku, c’est allumer un bâton d’encens pour remercier les ancêtres et protéger les générations futures. Écouter un haïku, c’est accepter l’éternité du moment présent.
Ce que vous allez entendre c’est une partie de l’histoire des hommes et du meilleur qui se révèle à eux. Puisse cette langue particulière qu’est la poésie révéler son essence à notre cœur et nourrir notre âme.
« I Shin Den Shin. »
Florent PELLETIER
Quand j’écris mon haïku
Les mots parlent entre eux : langage rigoureux
Où prime le plaisir de l’ouïe et des yeux.
Un poème est un don, sachons le partager.
Déclamer ce poème, c’est déjà faire la paix.
Quand j’écris mon haïku
D’une ou deux syllabes, je forme une montagne,
D’un seul vers je dessine un pays de cocagne,
D’une rime à l’autre ma pivoine a fleurie,
Chaque strophe est un arbre où la pie fait son nid.
Quand j’écris mon haïku
Sur un ton plein d’humour, même triste ou déçu
Je donnerai ma force à ceux qui n’en ont plus,
Ainsi l’âme en peine reprend son air aimable,
Ainsi l’éphémère répond à l’immuable.
Mais mon haïku s’écrit d’abord pour vous
Mes très fidèles frères d’arme,
Maître, toi qui forges ma lame.
Clément Bernard